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La Femme du boulanger, un film français de Marcel Pagnol sorti en 1938

Distribution:

  • Raimu : Aimable Castanier
  • Ginette Leclerc : Aurélie Castanier
  • Fernand Charpin : Le marquis Castan de Venelles
  • Robert Vattier : Le Curé
  • Charles Blavette : Antonin
  • Robert Bassac : L'instituteur
  • Marcel Maupi : Barnabé
  • Alida Rouffe : Céleste
  • Odette Roger : Miette
  • Yvette Fournier : Hermine
  • Maximilienne : Melle Angèle
  • Charblay : Le boucher
  • Julien Maffre : Pétugue
  • Adrien Legros : Barthelemy
  • Jean Castan : Esprit
  • Marius Roux : Un messager
  • Tyrand : Un messager
  • Gustave Merle : Le Papet
  • Paul Dullac : Casimir
  • Charles Moulin : Le berger
  • Edouard Delmont : Maillefer

Fiche technique:

  • Réalisation : Marcel Pagnol
  • Scénario : Jean Giono
    (nouvelle Jean le Bleu)
  • Marcel Pagnol
  • Musique :Vincent Scotto
  • Date de sortie : 1938
  • Genre : drame
  • Durée : 125 minutes
  • Noir et Blanc
  • Production : Charles Pons
  • Images : Georges Benoît

Un boulanger est venu s'établir dans une petite bourgade de haute Provence. Dès la première fournée, il fait la conquête des habitants. Le brave homme ne quitte son fournil que pour aller admirer sa jeune femme, la belle Aurélie.
Il n'aime que faire son pain et regarder sa jolie femme.
Mais un matin, la belle Aurélie décampe avec un berger des environs. Tout le village est mis dans la confidence. Le boulanger n'a plus la force de faire son pain, on passe de l'ironie à la compassion, car le malheureux fait peine à voir.

Bientôt tout le village se mobilise pour retrouver la fugitive, dont l'absence met en péril l'approvisionnement de la cité. Grâce à l'intervention du curé, tout rentrera dans l'ordre. Et le retour de l'épouse prodigue provoquera une scène touchante.

Marcel Pagnol (1895-1974) avait écrit des scénarios originaux, appris les rudiments de la mise en scène, mis en place une cellule autonome de production, de montage et de tirage des copies, créant ainsi une entreprise régionale unique en France: Angèle, Regain, Le Schpountz sortent de cette structure.
Ces films portent tous sa griffe, même lorsque leur point de départ est emprunté à un tiers, en l'occurrence son compatriote Jean Giono. Il adapte l'argument de La femme du boulanger mais en l'étoffant considérablement, et le remaniant de fond en comble.
Tout le petit monde de Pagnol, en effet, est rassemblé là: commerçants au verbe haut, soiffards impénitents, vieilles filles revêches, maître d'école en conflit permanent avec le curé.

Le personnage cccentral est pétri d'humanité, et Raimu lui confère une envergure unique: la scène, tournée quasiment en continuité, où il s'effondre, devant ses amis consternés, touche au sublime par son dosage de drôlerie et d'émotion.

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