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Des villageois fréquemment attaqués par des bandits recrutent un groupe de samouraïs pour défendre leur village. L'action se déroule à la fin du 16ème siècle,japonais.
Désespérés, les villageois ne savent plus que faire pour garder de quoi manger pendant le reste de l'année car les bandits font tous les ans une razzia; certains proposent de cacher une partie de la récolte, d'autres prônent une solution plus radicale, qui a déjà fait ses preuves dans d'autres villages : faire appel à des ronins (samouraïs mercenaires).

Après une âpre discussion, qui fait ressortir les peurs des paysans, le village décide d'envoyer quatre représentants en ville, à la recherche de samouraïs. Le problème, c'est qu'il n'ont que du riz à offrir à des mercenaires, et subissent de nombreuses humiliations par des samouraïs qui ne cherchent que de l'argent. Le hasard les met cependant en contact avec Kambei, noble vétéran, qui, émut par leur détresse, décide de rallier leur cause. Il faut alors se mettre en quête des autres samouraïs, ce qui devient plus facile avec un leader comme Kambei. Après avoir trouvé 5 autres ronins, le groupe se met en route pour le village. Cependant, un intrus les suit, qui semble complètement fou : c'est Kikuchiyo que le groupe, d'abord railleur, va finalement accepter en son sein, lorsqu'il permet, par un stratagème habile, de faire sortir les villageois apeurés par ces guerriers de leurs maisons.
Après avoir monté un système de défense dans le village pendant lequel les deux groupes apprennent alors à se connaître et à travailler ensemble, les protagonistes attendent anxieusement la bataille finale.
On assiste dans cette scène qui va durer trois jours et trois nuits à un chef-d'œuvre de stratégie militaire, mais surtout à une véritable leçon de cinéma.

Jamais un film japonais n'avait bénéficié d'un tel budget (plus de 300 millions de Yen), cependant Akira Kurosawa dut aller défendre son projet plusieurs fois devant les responsables du studio Toho, qui, étant persuadés que le film serait un échec, arrêtèrent plusieurs fois le tournage à l'occasion de dépassements de budget.
L'acteur Seiji Miyaguchi qui interprète Kyuzo n'avait jamais touché de sabre de sa vie avant le tournage, son apparente maîtrise est créée par des effets de montage.
Le film est souvent considéré comme le premier film d'action moderne.

Les Sept samouraïs a été largement coupé lors de sa sortie originelle en Europe et aux Etats-Unis pour atteindre les 2h10 perdant ainsi une partie de son sens et devenant un véritable western.
La "version longue" du film, en fait sa version originale, est sortie en 1980 en France.
Lion d'argent au Festival de Venise 1954, Les Sept samouraïs a également été récompensé de deux nominations aux Oscars 1957, pour ses décors et ses costumes.
John Sturges en fera un remake en 1960 sous le nom Les Sept Mercenaires .