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La Ruée vers l'Or, un film états-unien de Charles Chaplin , sorti en 1925

 

Distribution:

  • Charles Chaplin : Le prospecteur
  • Mack Swain : Big Jim McKay
  • Tom Murray : Black Larsen
  • Henry Bergman : Hank Curtis
  • Malcolm Waite : Jack Cameron
  • Georgia Hale : Georgia

Fiche technique:

  • Titre original : The Gold Rush
  • Réalisation : Charles Chaplin
  • Scénario : Charles Chaplin
  • Date de sortie : 1925 (muet)
  • sonorisé en 1942 par Charles Chaplin
  • Genre : histoire de l'Amérique
  • Durée : 96 minutes
    ( 72 mn pour la version 1942)
  • Production : United Artists
  • Images : Rollie Tothroh

Le film raconte l'histoire des chercheurs d'or dans le Klondike, au nord-ouest du Canada, en 1898. La file des chercheurs d'or s'étire au creux des montagnes enneigées.
Charles, prospecteur solitaire, trouve refuge dans une cabane isolée, où il est bientôt rejoint par Gros Jim. La faim les tenaille : qui sera mangé? un ours à la chair fraîche vient mettre fin à l'horrible dilemme.

À la ville, Charlot est séduit par Georgia, la fille du saloon. Elle feint de répondre à ses avances et accepte une invitation à dîner. mais elle lui fait faux bond, et le pauvre petit homme se retrouve seul, faisant danser ses petits pains.
Gros Jim, qui a des trous de mémoire, se souvient brusquement de l'emplacement d'un filon riche en minerai. Il y entraîne Charles.
Devenu milliardaire, celui-ci joue les paumés sur le paquebot du retour. Georgia, prise de remords, se précipite vers lui et trouve la fortune.

Le succès de cette cavalcade des neiges fut mondial et immédiat. Chaplin avait créé une nouvelle forme de rire, un rire oppressant comme une souffrance .
La ruée vers l'or est un admirable tableau des moeurs cannibales qui ont préludé à notre civilisation policée et jusqu'au début du vingtième siècle sur le continent américain.

Les hommes s'y changent en poulets et les petits pains en danseuses de cancan.
Chaplin y est admirable. Dès 1915, sa gloire est assurée, et le personnage qu'il a créé une sorte de petit Poucet en haillons faisant la nique à tous les puissants de la société des nantis et à tous les costauds sans cervelle est dessiné pour l'éternité, d'un trait sûr.
Son talent prodigieux de mime, rodé sur les scènes londoniennes, y ajoute une dimension de bouffon shakespearien. Poète et vagabond, pèlerin du siècle, en butte à toutes les avanies, dont il se tire chaque fois par une pirouette, Charlot remonte le temps et partage la dure vie des pionniers du Klondyke.
De cette époque il propose une allégorie romantique, où le comique cache mal l'âpre combat quotidien, contre la faim, le froid, la solitude.

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