Le Nom des gens de Michel Leclerc, film français, sorti en 2010

Fiche technique:

  • Réalisation : Michel Leclerc
  • Scénario : Baya Kasmi et Michel Leclerc
  • Directeur de la photographie : Vincent Mathias
  • Musique : Jérôme Bensoussan et David Euverte
  • Montage : Nathalie Hubert
  • Producteurs : Caroline Adrian, Antoine Rein, Fabrice Golstein
  • Production : Delante Films, Karé Productions
  • Durée : 100 minutes
  • Date de sortie :13 mai 2010 (Festival de Cannes)
  • Récompenses : César 2011 du meilleur scénario original et César de la meilleure actrice pour Sara Forestier

Distribution:

  • Sara Forestier : Bahia Benmahmoud
  • Jacques Gamblin : Arthur Martin
  • Zinedine Soualem : Mohamed Benmahmoud, le père de Bahia
  • Jacques Boudet : Lucien Martin, le père d'Arthur
  • Carole Franck : Cécile Benmahmoud, la mère de Bahia
  • Michèle Moretti : Annette Martin, la mère d'Arthur
  • Lionel Jospin : lui même

Arthur Martin, célibataire introverti, la quarantaine plutôt austère, spécialiste des épizooties, est invité à une émission de radio pour débattre des risques de grippe aviaire. Une jeune standardiste, Bahia Benmahmoud, agacée par ses propos prudents, l'apostrophe directement sur le plateau. Arthur Martin la rattrape. Il propose de lui expliquer ses raisons, elle lui suggère plutôt de coucher avec elle. Ebranlé, Arthur Martin n'en fait rien.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, le très jospiniste Arthur retrouve Bahia. Il accepte cette fois-ci son invitation à dîner. La soirée est un peu compliquée mais ils apprennent à se connaître. Arthur Marin, au nom trop français, tait obstinément ses origines juives, Bahia veut convertir les «fachos» en les faisant passer par son lit.

Cette comédie politico-romantique est un réjouissant remède au cynisme et à l'individualisme. Mais elle pose aussi des questions de fond : d'où viennent les noms, les secrets, les votes des gens ? De leurs parents, souvent. Avec ceux de Bahia et d'Arthur, ce film rend émouvantes des questions cruciales sur l'identité, la mémoire, le silence des martyrs et l'héritage des enfants.

Le film regorge de trouvailles fictionnelles, de rebondissements inédits, de dialogues savoureux et émouvants, Lionel Jospin, en personne, idole d’Arthur Martin, fait même une apparition très drôle, il se dégage de l’ensemble quelque chose de sympathique et de sombre qui finit par toucher.

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