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La Chevauchée fantastique un film états-unien de John Ford, sorti en 1939

Distribution:

  • Claire Trevor : Dallas
  • John Wayne : The Ringo Kid
  • Andy Devine : Buck
  • John Carradine : Hatfield
  • Thomas Mitchell : Doc Boone
  • Louise Platt : Lucy Mallory
  • George Bancroft : Marshal Curly Wilcox
  • Donald Meek : Samuel Peacock
  • Berton Churchill : Henry Gatewood
  • Tim Holt : Lt. Blanchard
  • Tom Tyler : Luke Plummer

Fiche technique:

  • Réalisation : John Ford
  • Titre original : Stagecoach
  • Scénario :Ernest Haycox
    Dudley Nichols
  • Musique : Gerard Carbonara
  • Date de sortie : 1939
  • Genre : western classique
  • Durée : 96 mn
  • Production :Walter Wanger
    John Ford
  • Images : Bert Glennon

Ce western classique se passe au Texas. Une diligence quitte Tonto, petite bourgade, pour Lordsburg.
À son bord ont pris place : une prostituée fuyant les ligues de vertu, un médecin alcoolique, un représentant en whisky, une épouse d'officier enceinte, un joueur professionnel et un banquier qui se sauve avec la caisse.
Pendant le trajet embarque un dernier passager Ringo Kid, un hors-la-loi aux intentions suspectes. La piste est menacée par les indiens de Geronimo, dont les exploits sanglants défraient la chronique. Le parcours sera émaillé d'incidents divers, dont un accouchement opéré avec les moyens du bord. Alors que les voyageurs se croient hors de danger, c'est la brutale offensive d'une horde d'Apaches, qui suscite la couardise des uns et l'héroïsme des autres.

John Ford (1895-1973) fut le grand rénovateur du western à la fin des années 1930. Le cinéma sortait alors à peine du temps du muet avec ses stéréotypes marqués. L'avènement du parlant, avec la musique et la couleur, vont donner au genre un second souffle.
Ford y introduit en plus une chaleur, un humour et une générosité qui en font un genre majeur.
Nous ne sommes pas encore au temps de la remise en cause du bon droit du colonisateur blanc. L'Indien y est toujours brutal et sans âme.
La facture ne présente aucune fioriture, aucun temps mort : on ne voit à l'écran rien qu'une action dépouillée. Cette action respecte dans l'esprit la règle des trois unités du théâtre classique, même si en l'occurrence le lieu unique, la diligence parcourt les grands espaces. La dramaturgie est construite avec rigueur, et Ford nous présente une scénographie et une typologie proches de l'abstraction. Mais il est lui-même conscient des limites données à son domaine de prédilection, et les fera éclater par la suite.

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